Directrice du développement des partenariats chez Oak View Group, Jeanne Labelle s’est jointe au conseil d’administration de la Fondation Factry au printemps 2024. Rencontre avec une jeune femme passionnée d’alliances stratégiques, qui voit la créativité comme une clé qui permet d’ouvrir des portes de manière parfois insoupçonnée.
Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre parcours?
J’ai étudié à Montréal, où j’ai fait un bac en marketing à HEC et un certificat en droit à l’UdeM. Tout en m’impliquant dans les associations étudiantes, j’ai vite trouvé quel était mon X, soit ma passion pour le développement d’affaires, les partenariats et les commandites.
Je suis donc entrée chez Spectra, pour vendre les partenariats de l’Équipe Spectra, qui s’occupe des festivals gratuits. Puis, j’ai grandi dans cette merveilleuse et complexe industrie de façon linéaire, au sein des propriétés culturelles du Groupe CH! J’y suis restée cinq ans.
Je viens tout juste de me joindre, au printemps 2024, à une nouvelle agence basée à Toronto. Toujours guidée par ma passion pour les commandites et les alliances stratégiques et, plus globalement, la création de la valeur pour les marques et propriétés, je poursuis dorénavant ce travail pour Oak View Group, où je développe des partenariats pour l’industrie du sport et du divertissement au Canada.
Pourquoi avez-vous eu envie de vous impliquer dans le conseil d’administration de la Fondation Factry?
Je viens d’une famille où l’idée a toujours été au centre des discussions : je suis entourée de gens de publicité, ça fait partie de leur réalité – et donc de la mienne. Ce pourquoi la mission de la Factry m’a interpellée (et ce qui m’a amenée à m’en rapprocher), c’est que je crois en la créativité en tant que valeur de société. À mes yeux, c’est l’outil le plus efficace qu’on possède pour faire face aux obstacles!
Je suis orientée résultats. Quand on fait face à un mur, c’est la créativité qu’on sort de notre coffre à outils et qui nous permet trouver des solutions! C’est vraiment ancré en moi, dans mon quotidien. Alors m’impliquer dans une organisation qui a ça comme ligne directrice, et dont la pertinence des formations ne cesse de me souffler, c’est vraiment à propos.
Comment la créativité se traduit-elle dans votre environnement? Dans votre vie, même?
La créativité me permet de développer des alliances plus stratégiques, plus collaboratives et générant plus d’impact. Dans mon métier, où je trouve des fits entre des marques et des projets, c’est vraiment un élément-clé – et ça me permet de financer les idées des autres, aussi!
Parfois, la créativité m’aide à trouver de grandes idées de campagnes ou encore du financement privé auquel on n’aurait pas a priori pensé pour des projets culturels, artistiques ou sportifs.
La créativité entraîne plus de résultats et nous donne plus de moyens. Elle permet des alliances inusitées et audacieuses, elle nous permet d’imaginer et de créer de nouvelles propriétés et de nouveaux programmes.
Quand j’y pense, la créativité est en somme toujours proche de moi : en soi, les projets que je contribue à financer sont toujours créatifs, intelligents et pertinents.
Comment comptez-vous ajouter votre grain de sel, donner un peu de votre couleur à la Fondation?
J’ai participé à mon premier CA récemment, alors je commence à découvrir la Factry de plus en plus. On semble être à un moment important de la Fondation. L’école a le vent dans les voiles et s’inscrit avec extrêmement de pertinence dans l’actualité. Je suis très enthousiaste à l’idée de me joindre à ce moment-ci au C.A. Je trouve ça super de faire partie de la relève. Ce qui est formidable avec la Factry, c’est qu’elle n’a pas d’âge! Elle parle à tout le monde.
J’espère amener à la table beaucoup de ma passion pour les alliances stratégiques qui créent de la valeur en affaires, afin de contribuer au rayonnement de l’école, de ses projets, et aider autant que je le peux à développer ses initiatives de développement, de financement, de mise en marché et de proximité avec les entreprises.
Afin de miser sur la créativité pour le Québec de demain, il faut prendre des risques aujourd’hui; des risques intelligents et contrôlés. L’audace de la prise de risque flirte avec l’audace de la créativité, ça s’entremêle beaucoup. De mon côté, j’aime énormément apprendre.
Lorsque j’étais étudiante, j’ai eu un siège à la fondation de HEC, pendant un an. C’était gros! Je me rappelle avoir découvert que mon rôle n’était pas de tout savoir, mais bien de poser des questions, de m’assurer qu’on pense toujours à la population étudiante. Cette posture de main levée, c’est quelque chose que j’amène avec moi depuis toujours, et que je compte bien amener à la table.
C’est ça aussi, la créativité : ce n’est pas toujours d’avoir les réponses. C’est de poser les bonnes questions.
